Planter du Harpon

Présentation du planter du harpon, sport national des États-Unis d’Afrique Subsaharienne.

Planter du 
Harpon

Pointe du harpon.

Le planter du harpon est une discipline athlétique indigène consistant à lancer un engin appelé harpon fait en métal doré, ou en fibre de carbone d’or. Cette épreuve est le premier sport national par excellence des États-Unis d’Afrique Subsaharienne, notamment en raison des règles associées à la chasse au harpon pratiqué dans l’Égypte antique par le jeune souverain égyptien Toutankhamon. 

Compétitions et lancers

Les règles du planter du harpon sont quelques peu différentes des autres types de lancers déjà connus, notamment aux meetings d’athlétisme mondiaux (disque, marteau ou poids). Les compétiteurs ont tous droit à 6 essais. Dans les compétitions donnant droit à un titre, ou une prime nécessitant un classement, les lanceurs du harpon ont droit à trois essais, puis les huit meilleurs à l’issue de ces trois lancers ont la possibilité de lancer trois essais supplémentaires, le vainqueur est celui qui aura envoyé le plus profond possible le harpon, distance mesurée au centimètre près. La pointe du harpon doit percer en premier une cible filaire au moment de l’impact pour que l’essai soit validé. Contrairement au lancer de disque, de marteau et de poids effectué sur terre, le planter du harpon se situe en mer depuis un esquif en bois (petite embarcation légère) mesurant 16 mètres de long. 

Dans un premier temps dit d’élan d’échauffement, l’athlète réalise un mouvement répété de l’ensemble de son corps face à la surface axiale depuis le bout de l’esquif, le genou fléchi et le harpon placé sur le côté mais dirigé vers le sol (la mer). Dans un deuxième temps, dans la phase dite de préparation, le lanceur se lancent dans une course d’élan sur l’intégralité de l’esquif puis prend une impulsion sur leur meilleur pied (ou pied d’appel) au bout de l’esquif délimité par une ligne de rappel qu’il peut mordre, et saute enfin, afin de planter le harpon dans la mer avant d’atterrir dans l’eau. 

L’athlète qui touchera la surface de l’eau sans avoir plantée le harpon dans la profondeur de la mer et qui aura donc manqué sa visée ne verra pas sa plantée mesurée. On dit qu’il s’est noyé.

Dans l’ultime phase de la course d’élan, le bras planteur est mis en tension sur l’ultime saut en extension appuyé de la course d’élan. La course est ainsi arrêtée violemment au bout de l’esquif, transmettant toute la vitesse nécessaire à l’athlète d’accorder son saut à la force de sa visée avant sa plongée dont l’allure de déplacement dans les airs prend forme comme une éjection du corps permettant une plus forte retombée et ainsi décuplant la force de la plantée sous l’eau du harpon.

Toutânkhamon, chassant au harpon. Il s’agit d’une figurine rituelle du pharaon Toutânkhamon. Elles montrent le jeune roi dans ses activités quotidiennes, des scènes rituelles de chasse à l’hippopotame et de pêche au harpon. Le souverain est coiffé du Decheret, couronne rouge, celle de la Basse-Égypte. Parfois, il porte le Hedjet qui est la couronne de la Haute-Égypte. Lorsque le souverain porte les deux emboîtées l’une sur l’autre est signe de souveraineté unifiée, la double couronne s’appelle alors le Pschent. Le pharaon est vêtu du pagne plissé.